Intervention d'Elsa RICHARD sur la stratégie du cycle de l'eau, conseil communautaire Angers Loire Métropole du 15 avril 2024.
Une rapide intervention pour saluer cette stratégie du grand cycle de l’eau. Porté par notre Vice-président, Jean-Paul Pavillon, très investi et clairvoyant sur les enjeux climatiques, mais plus largement des impacts anthropiques, des multiples pressions que les activités humaines exercent sur notre ressource en eau.
Notre territoire peut être qualifié de très vulnérable sur notre alimentation en eau potable. Sans Loire, ou sans Loire que l’on peut assainir, nous n’avons pas de plan B. Les projections climatiques indiquent des niveaux d’étiage sur la Loire parmi les plus sévères des fleuves en Europe.
Dans ce contexte, il est indispensable de se doter d’une feuille de route, et d’assurer un dialogue et un débat permanent. En cela, les 4 axes proposés sont essentiels et la stratégie que vous nous présentez ce soir apparait indispensable. Merci pour tout ce travail, merci de créer les conditions d’écoute et de dialogue.
Dans ce débat, si vous me le permettez, je voudrais souligner deux points d’actualité majeurs qui me semblent important de partager avec vous ce soir, qui suscitent des questions et des inquiétudes qui appellent des réponses et du partage d’informations.
Le premier point concerne les pollutions aux polluants éternels PFAS.
Un an après l’enquête du Monde, l’assemblée nationale a adoptée, jeudi 4 avril, la proposition de loi écologiste du député Nicolas Thierry visant à protéger la population des risques liés aux polluants éternels. Cette loi est une première étape devant ce qui s’annonce comme un nouveau scandale sanitaire. Et à l’échelle locale, cela pose la question de savoir ce que Angers Loire Métropole prévoit de mettre en place comme mesures de précaution pour contenir les risques et préserver la santé de la population.
Le second point concerne la réserve d’eau en projet à Sainte Gemmes sur Loire, prise sur les eaux de crues, et dans le but de sécuriser l’activité horticole et maraichère. Sur ce point, pouvez-vous éclairer le débat, en précisant la position d’ALM vis-à-vis des réserves d’eau en général et de ce projet spécifique.
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