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Une contribution exceptionnelle de solidarité pour financer l’hôpital public.

L'hôpital public, dont la situation était déjà critique en 2019 est à bout de souffle après deux années à faire face quotidiennement aux conséquences d'une pandémie mondiale exceptionnelle. Mais la Covid n'a fait qu'accélérer une marche vers le chaos bien entamée !


Manque de moyens, manque de considération et logique purement comptable ont rendu les conditions de travail de nos soignants si difficiles que l'hôpital peine à recruter et doit même faire face à une vague de départs sans précédent. Les soignants partent, écœurés par des conditions de travail et de soins déplorables, les lits et les urgences ferment, faute de personnels. Les cellules de gestion de la pénurie remplacent les cellules Covid !


Cette crise, à laquelle est confrontée le CHU d'Angers au même titre que tous nos hôpitaux publics impacte directement la santé des habitants de l'agglomération et leurs conditions de soin.


L'urgence est de rendre plus attractifs les métiers du soin au sein de l'hôpital en diminuant le nombre de patients par soignant, en mettant fin aux cadences infernales, en améliorant les rémunérations, bref en donnant à l'hôpital les moyens de fonctionner dans des conditions de travail dignes.


Le vieillissement de la population, la dépendance, l’innovation thérapeutique créent des besoins en santé croissants que les objectifs de dépenses de l’Ondam s’évertuent à sous-financer de manière chronique, aboutissant à cette situation.


La crise a cruellement rappelé la place vitale dans notre société de l’hôpital public. Une réforme d’ampleur de son mode de financement est nécessaire mais prendra du temps.


Face à l’urgence, un financement supplémentaire immédiat s’impose pour éviter « l’écroulement » de notre hôpital public.

C’est pourquoi Angers Loire Métropole demande à l’Etat la création d’une contribution exceptionnelle de solidarité pour financer l’hôpital public, instituée pour les années 2022, 2023 et 2024 à hauteur de 10 milliards d’euros par an. Cette contribution de solidarité serait financée par un prélèvement forfaitaire de 2% sur les bénéfices des sociétés et sur les revenus des personnes physiques soumises à la tranche supérieure de l’IRPP (revenus supérieurs à 158 122 euros par part fiscale), ainsi qu’une contribution de solidarité sur la fortune calquée sur l’ancien ISF.


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Contenu du vœu déposé le 13 décembre 2021 en Conseil de communauté Angers Loire Métropole.

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